L’intestin et son microbiote jouent un rôle primordial pour notre bien-être et notre santé.
Le microbiote intestinal (ou flore intestinale) est l’ensemble des micro-organismes (principalement bactéries et levures) qui vivent en symbiose au sein de l’intestin.
Quel est le rôle du microbiote intestinal ?
Les chercheurs s’intéressent de plus en plus au rôle du microbiote intestinal. Aujourd’hui, nous savons qu’il joue un rôle essentiel dans notre santé puisqu’il intervient dans diverses fonctions de notre organisme : digestives, métaboliques et neurologiques. Il est étroitement lié à l’immunité mais aussi au développement d’allergies.
Lorsque notre flore intestinale est déséquilibrée, nous parlons de dysbiose. Son impact sur la santé peut alors être multiple : fatigue, diarrhées, constipation, ballonnements, déficit immunitaire ou troubles de la digestion. La dybiose peut aussi être impliquée dans certaines maladies plus sérieuses.
Vous l’aurez compris, il est donc important de prendre soin de son microbiote.
Voici 3 conseils simples à mettre en place pour prendre soin de votre microbiote:
1. Consommez suffisamment de fibres
Les fibres sont la nourriture de nos bactéries intestinales. On les trouve dans les fruits, les légumes, les oléagineux, les graines, les céréales semi-complètes ou complètes, les fruits secs, les légumineuses…
Un manque de fibre est associé à un appauvrissement du microbiote intestinal, ce qui peut-être à l’origine de troubles digestifs mais aussi d’inflammation dans tout le corps.
Pour l’éviter, essayez de consommer au moins un légume à chaque repas et choisissez les pâtes / riz / pain semi-complets bio plutôt que blancs.
2. Limitez les aliments trop sucrés
L’excès de sucre favorise les fermentations intestinales et peut mener sur le long terme à des dérèglements du microbiote, voire à des candidoses.
Idéalement :
– Evitez les produits industriels, les plats préparés, les charcuteries sous vide, le sucre blanc..
– Commencez votre journée par un petit-déjeuner riche en protéines et en bons gras (idées de petit-déjeuner ici) et évitez les desserts en fin de repas.
– Privilégiez le sucre de coco et le sucre complet.
– Préparez des goûters maison, en réduisant la teneur de sucre dans votre préparation (votre gâteau sera bon même avec la moitié de sucre!)
3. Consommez des aliments riches en probiotiques
Les probiotiques sont des bactéries qui vont venir soutenir et enrichir votre microbiote.
On en trouve naturellement dans : • les légumes et jus lacto-fermentés (en magasin bio) • le kéfir et le kombucha • les légumes lacto-fermentés • la choucroute • le vinaigre de cidre non pasteurisé
Et vous, appliquez-vous déjà ces conseils au quotidien?
Le kéfir de fruits est une boisson faite à partir de grains de kéfir (de fruits), considérée comme probiotique, il est donc intéressant pour notre bien-être intestinal.
Cette boisson originaire du Caucase ou « champagne du Caucase » est légèrement gazéifiée. Le kéfir de fruits est également connu sous le nom de Tibicos, Cristaux d’Eau Japonais, les Abeilles de la Californie…
Les grains de kéfir sont un agrégat de nombreuses espèces de micro-organismes vivant en symbiose. On en dénombre une trentaine en moyenne, mais la composition peut varier légèrement suivant la provenance des grains. Ils se présentent sous forme de grains transparents, de petites tailles (2 à 5 mm) qui, en se multipliant, fabriquent un peu d’acide et de gaz ainsi que de l’alcool par la fermentation qui est de 1 % (les femmes enceintes et les enfants peuvent en boire, rassurez-vous il n’y a pas plus d’alcool que dans les sodas). Notez que les grains n’ont aucun rapport avec les grains céréaliers. Le Kéfir est donc sans gluten.
Lors de la fermentation, les grains de kéfir vont se nourrir du sucre présent dans les fruits et l’eau. Cette boisson n’est donc pas contre-indiquée au diabétique.
Le kéfir de fruits a de nombreuses propriétés :
– Empêche la croissance des bactéries et des levures hostiles, en aidant les micro-organismes probiotiques bénéfiques à coloniser et à prospérer dans le tube digestif.
– Aide à la digestion des aliments et de micronutriments. L’équilibre des bonnes bactéries sont un départ essentiel pour une bonne digestion.
-Aide au transit intestinal
Le kéfir n’est pas une boisson « détox » mais une boisson qui apporte des bactéries utiles à l’équilibre de la flore intestinale avec tous les bienfaits qui en découlent.
1. Recette pour une première fermentation:
Evitez tout contact des grains avec des ustensiles métalliques (cuillère, passoire, récipient…). Choisissez des ustensiles en plastique ou en verre. Vous avez besoin de :
– Un récipient de 1,5 L (un bocal en verre par exemple, évitez le plastique) – 20 gr de sucre (sucre blanc, sucre roux…) – 20 gr de grains de kéfir de fruits – 1 L d’eau (d’eau source de préférence, l’eau du robinet est trop riche en calcaire) – 2-3 rondelles de citron (de préférence biologique, sinon enlevez la peau). Ne pas presser le jus de citron, cela apporterait trop d’acidité tout de suite. – 1 figue sèche
Première étape : Première fermentation = F1
– Dans le bocal d’1,5L, diluer le sucre avec un fond d’eau. – Remplir le bocal d’un litre d’eau (d’eau de source de préférence). – Ajouter les grains de kéfir de fruits. – Ajouter 1 figue (ou autres fruits secs : bananes séchées, abricots secs…). – Ajouter les rondelles de citron. – Recouvrir le bocal d’une compresse ou d’un linge pour éviter que des petites bêtes nuisibles puissent être attirés par le sucre. – Laisser à température ambiante (entre 18 et 27°C), à l’abri de la lumière durant 24h. Lors de chaleur importante en été, la fermentation sera plus rapide et inférieure à 24h. Les fruits séchés peuvent être un indicateur. Lorsque les figues remontent en surface, la boisson est prête.
Deuxième étape, après 24h :
Filtrer le tout avec une passoire fine (pas de métal) dans une bouteille en verre, prêt à boire. Commencer par en boire un verre par jour, puis augmenter progressivement selon l’envie. La boisson se conserve quelques jours au réfrigérateur.
Troisième étape :
Récupérez les grains de Kéfir, et remettez-les dans un récipient pour recommencer un nouveau cycle. Un kéfir actif depuis longtemps fait généralement une meilleure boisson gazéifiée que si on vient de le faire redémarrer. D’où le pourquoi, lors des premiers essais de kéfir, on trouve la boisson non gazeuse, sans aucune bulle. Ne vous inquiétez pas, cela viendra en répétant la fermentation.
2. Conserver les grains de kéfir
Réfrigérateur : Stocker au réfrigérateur dans une eau sucrée et hermétiquement fermé. Congélateur : Mettre les grains frais (non séchés) dans une boite hermétique et les congeler. La durée de conservation est d’environ un an. Pour la décongélation, il suffit de les laisser à l’air ambiant. Par le séchage : Disposer les grains en une couche fine dans une assiette en plastique pour qu’ils ne collent pas et poser l’assiette avec les grains bien étalés, en hiver près du chauffage, en été au soleil. Ils se déshydrateront entre 24 et 36 heures et lorsqu’ils seront complètement secs, ils se décolleront tout seul. Les conserver dans une boite hermétique dans un endroit frais (le bas du réfrigérateur, par exemple). Les grains resteront actifs pendant plus d’un an.
Pour les réactiver après le séchage : Les réhydrater progressivement en les faisant tremper pendant une journée dans un peu d’eau tiède et sucrée. Puis le lendemain, jeter cette eau, tamiser, augmenter la quantité de liquide (la doubler) et recommencer… Au bout de 3 à 4 jours, les grains sont prêts !
3. Plus de bulles et de saveurs : deuxième fermentation « F2 »
Vous avez le choix de boire votre kéfir de suite après les 24h (F1), ou bien de laisser encore 24h de fermentation (soit 48h en tout). Dans un récipient d’un litre 1/2, ajoutez le kéfir de fruits 24h (F1, sans les grains, sans les figues, ni citron…) avec, au choix : – Pour plus de bulles : ajoutez quelques baies de goji – Pour plus de saveurs : ajoutez des fruits rouges, des fleurs (hibiscus, sureau…), ou de plantes fraîches (menthe, feuille de cassis, de framboisier, gingembre…), d’épices (cannelle, vanille, badiane, anis…)
– Fermez le récipient.
Après 24h de fermentation, prudence lors de l’ouverture. Ne secouez surtout pas la bouteille. Ouvrez très doucement la bouteille et prévoir le ou les verres si la boisson s’échappe.
Pour éviter l’excès de gaz : – Ne pas remplir le récipient entièrement, laissez un espace entre le liquide et l’ouverture. – Mettre moins de fruits sucrés – n’ajoutez pas de sucre en seconde fermentation – Ecourtez la seconde fermentation
Personnellement, je n’attends pas 24h de fermentation supplémentaire, quelques heures suffisent (entre 2h et 6h). A vous de tester !
Conseil : Si vous êtes sensibles et avez souvent des ballonnements, préférez le kéfir de fruits première fermentation « F1 ». La présence de gaz plus importante en F2 peut engendrer quelques ballonnements désagréables, ou limitez-vous à un verre. Ceci n’est pas définitif, sachez que plus votre flore redeviendra saine, plus vous pourrez tolérer la F2.
4. Où trouver des grains de kéfir ?
Les grains de kéfir ne s’achètent pas, ils se donnent. Il existe des grains de kéfir de lait OU des grains de kéfir de fruits. A ne pas confondre.
Et vous, avez-vous déjà testé cette boisson pétillante maison?
Normalement, nous devrions aller à la selle tous les jours. Lorsqu’elle devient chronique, la constipation nuit au bon fonctionnement du corps humain car l’élimination des déchets se fait moins bien.
Le plus souvent, la constipation est due à l’hygiène de vie :
Le manque d’exercice
Des boissons en trop faible quantité
Une alimentation déséquilibrée ou insuffisamment riche en fibres
Une mastication insuffisante lors des repas
Se retenir d’aller aux toilettes quand l’envie se fait sentir.
Voici quelques conseils à appliquer pour vous soulager:
1. En première intention, il faut déjà modifier l’alimentation en rajoutant plus de fibres:
– Consommer des aliments entiers, de préférence bio (pain, pâtes,…) et éviter les aliments raffinés.
– Les aliments laxatifs : aubergine, betterave, carotte, cerfeuil, chicorée, chou, citrouille, épinard, laitue, salade, pissenlit, poireau, tomate, topinambour, abricots, amandes, cerise, figues, framboise, fraise, groseille, melon, olive, orange, pêche, prune, pruneau, rhubarbe. Ou une soupe de légumes bien épaisse avec des herbes de Provence (romarin, ail, persil, thym).
2. Conseils d’hygiène de vie
– Boire 2 litres d’eau par jour
– Eviter les sucres et les graisses raffinées.
– Manger les fruits en dehors des repas (à 11 heures et 17 heures) pour éviter les fermentations à l’origine des ballonnements.
– Veiller à consommer des fruits bio et des légumes bio, frais et de saison.
– Bien mâcher la viande.
– Faire un exercice physique régulier (ex : 30 minutes de marche par jour) pour stimuler le péristaltisme intestinal.
3. Si, malgré toutes ces bonnes habitudes, vous êtes constipé, voici quelques remèdes qui pourraient aider à débloquer la situation:
La cure de figues et de pruneaux séchés est très efficace : 3 figues trempées toute la nuit dans un verre d’eau, boire le jus et manger les fruits le matin à jeun.
2 cuillères à soupe de son de blé ou de son d’avoine : riches en cellulose qui irritent la paroi de l’intestin et stimulent le péristaltisme : soit à rajouter dans un yaourt ou dans la soupe. ❗️Ne pas utiliser en présence d’irritation du côlon ou syndrome du côlon irritable.❗️
2 cuillères à soupe de graines de lin à faire tremper dans un verre d’eau toute la nuit ou à rajouter aux crudités et salades.
1 cuillère à soupe de tégument de psyllium blond dans 1 verre d’eau de 250 mL (ou 1 cuillère à café dans 150 mL d’eau pour 1 enfant) ou dans de la compote, avaler sans attendre. On en trouve en magasin bio.
Laxatif doux : de la mauve en infusion : 40 gr de feuilles pour 1 litre de tisane, infuser 10 minutes.
Laxatif: ERGYTRANSIT Flash est un complexe végétal contenant du tamarin, de la rhubarbe, de l’artichaut, de la guimauve, de la menthe poivrée et de la bourdaine.
A utiliser de façon ponctuelle en cas de transit ralenti, pour son action toute en douceur pour la muqueuse.
❗️Précautions d’emploi: Ne pas administrer aux enfants de moins de 12 ans. Déconseillé aux femmes enceintes et allaitantes. Produit non adapté à un usage prolongé sans l’avis d’un spécialiste (rhubarbe et bourdaine).❗️
les eaux thermales : certaines eaux ont une action favorable sur le péristaltisme intestinal: wattwiller, hepar, Sainte Marguerite.
Faire une cure de pollen (rééquilibre la flore intestinale, et le fonctionnement intestinal). Voir mon article sur le pollen ici.
Il serait intéressant d’envisager un drainage du foie et de la vésicule biliaire pour soutenir les fonctions hépatiques. Pour choisir le complément le plus adapté, je vous conseille de prendre contact avec votre naturopathe pour qu’il vous conseille au mieux.
❗️Attention : en présence de fièvre, de douleurs intenses ou de vomissements, consultez immédiatement un médecin pour écarter le risque d’une occlusion intestinale. ❗️
On me demande souvent ce que l’on peut faire pour avoir une bonne immunité et éviter de tomber malade dès que l’hiver arrive.
Pour avoir une bonne immunité, je vais m’appuyer sur les 3 piliers de la naturopathie: l’alimentation, l’exercice physique, la gestion du stress et des émotions. L’idéal étant d’arriver à un équilibre entre ces 3 domaines.
1. L’alimentation:
• Pour booster notre immunité il faut intégrer dans son alimentation des aliments riches en micronutriments (minéraux, vitamines, antioxydants, acides gras polyinsaturés de type oméga 3..).
Pour cela, veillez à avoir une alimentation riche en:
– Vitamine C: renforce les mécanismes de défense de l’organisme, action anti-virale. On la retrouve dans le cassis, kiwi, fraises, agrumes, papaye, goyave, persil, poivron, choux🍊🍋🌶🍓🥝 Vous pouvez aussi prendre en complément du jus d’argousier ou de l’acérola.
– Vitamine D: immunomodulante. On la trouve dans le beurre, le foie de morue, le poisson, le jaune d’oeuf… De nombreuses personnes sont carencées en vitamine D. Je vous conseille de faire une prise de sang pour voir votre taux de vitamine D3. Si votre taux est trop bas, il sera intéressant de prendre un supplément de vitamine D3.
– Zinc: améliore la réponse antivirale et l’immunité. Dans les huitres, les coquillages, le boeuf, les graines de courges, les lentilles,…
Tous ces nutriments agissent en synergie pour moduler et adapter notre système immunitaire.
• Mangez des fruits et légumes crus pour préserver les vitamines: jus de légumes, smoothies, crudités… Je partage parfois des idées sur mes pages Facebook et Instagram. Variez les plaisirs avec des fruits et légumes de saison.
• Ajoutez également des graines germées, formidables sources de vitalité.
• Pour avoir suffisamment d’omégas 3:
– Assaisonnez vos crudités avec de l’huile de colza ou de noix: 2 cuillères à soupe par jour et par personne. Ces huiles sont à conserver au réfrigérateur après ouverture et à consommer dans le mois pour éviter qu’elles soient dénaturées.
– Consommez des petits poissons gras (sardines, anchoix et maquereaux): 2 fois par semaine
• De plus, diminuez votre consommation de sucre raffiné (bonbons, pâtisseries, boissons sucrées, barres chocolatées,…). Le sucre a un double impact négatif face aux infections:
– il diminue le système immunitaire en agissant directement sur la capacité d’action de nos globules blancs
– il favorise la prolifération des virus et bactéries, le sucre leur servant de carburant.
2. Gestion du stress et des émotions:
Le stress et la peur font baisser le système immunitaire.
• Adoptez la positive attitude:
Pour avoir des idées positives, regardez des films drôles en famille, lisez pour vous évader de votre quotidien, mettez de la musique qui vous met de bonne humeur 😁 🎵 🎶 Personnellement, chaque fois que j’écoute cette chanson, j’ai envie de danser 🥰
En bref, souriez à la vie, et évitez le sentiment de révolte, mettez de la distance avec les informations relayées par les médias.
Si vous ne vous sentez pas en forme en ce moment, demandez conseil à votre naturopathe. Il existe des plantes qui peuvent vous aider à aller mieux.
• Dormez!
Le sommeil est indispensable pour une bonne immunité.
3. Mouvement et respiration
• Bougez!
Le mouvement permet d’activer la circulation du sang, nos cellules sont mieux irriguées et donc elles travaillent mieux.
A vous de choisir le sport qui vous convient le mieux: marche, marche nordique, course à pied, pilates, yoga,… l’essentiel, c’est d’être réguliers et de prendre du plaisir. Soyez curieux, essayez différents sports pour vous faire une idée!
• Respirez!
Plusieurs fois par jour, pratiquez la respiration en pleine conscience pour bien oxygéner votre corps mais aussi pour diminuer votre stress.
Il s’agit d’inspirer profondément dans son ventre en visualisant qu’il se gonfle et se dégonfle comme un ballon. Cette attention consciente sur son souffle a des effets très positifs. 3 minutes suffisent, alors pas d’excuse pour ne pas pratiquer 😉
• Sortez prendre l’air!
Les sports en extérieur permettent une meilleure oxygénation, surtout si l’on est enfermés toute la journée. A défaut, ouvrez vos fenêtres et aérez plusieurs fois par jour.
QUELQUES COMPLÉMENTS NUTRITIONNELS
En parallèle d’une bonne hygiène de vie, vous pouvez aussi envisager la prise de compléments nutritionnels:
– Spiruline bio (pure, sans agent de charge, ni anti-agglomérant), reminéralisant général.
– Magnésium (bisglycinate ou marin): contre la fatigue, le stress, les crampes.
– Vitamine C liposomale, anti-oxydante, du jus d’argousier ou de l’acérola
– Vitamine D3 en gouttes si votre dosage sanguin de vitamine D montre que vous êtes carencé.
– une cure de probiotiques: un grand nombre de nos cellules immunitaires se situent dans l’intestin. Cet organe, et plus particulièrement les bactéries qu’il contient (microbiote), joue un rôle majeur de défense contre les agents pathogènes. Préserver l’intégrité du microbiote intestinal est essentiel pour maintenir de bonnes défenses et les probiotiques peuvent y contribuer. Ex: Lactibiane de Pileje, Ergyphilus Plus de Nutergia, ou du pollen de ciste.
Il existe aussi des plantes qui permettent de booster vos défenses immunitaires. Demandez conseil à votre naturopathe, car elles ne sont pas conseillées pour tout le monde.
Enfin, en plus de tous ces conseils, continuez à appliquer les mesures barrières. Prenez bien soin de vous, et profitez de ce temps de pause pour faire des choses que vous aimez. Je vais de ce pas faire une petite séance de sophro détente…
Ballonnements, nausées, lourdeurs, maux de tête après les repas,… de nombreuses personnes ont du mal à digérer leur repas.
Je vous donne aujourd’hui 4 conseils pour que tous ces désagréments ne vous concernent plus:
– Premier conseil simple, mais qu’il ne faut pas négliger pour faciliter la digestion et réduire les gaz intestinaux ou flatulences: mastiquez. Il est très important de manger dans un endroit calme, sans télévision, sans stress et d’être assis confortablement, de prendre le temps, pour bien mâcher les aliments. Des le début de la mastication, le processus de digestion commence. Les enzymes présentes dans la salive, comme l’amylase, amorcent dès ce moment la transformation des féculents. Cela facilitera le traitement des glucides dans le côlon droit.
– Deuxième conseil : Evitez le sucre Les sucres simples et les fruits devraient être mangés loin des repas. Autrement, ils seront amenés à séjourner trop longtemps dans l’estomac et à commencer un processus de fermentation qui créera des gaz dès l’intestin grêle. Evitez dans ce cas tout dessert sucré et privilégiez les fruits en collation, loin des repas. Notons que des ballonnements touchant surtout le côlon gauche sont liés à un excès de protéines.
– Troisième conseil: Avoir une flore intestinale saine
Assurez-vous d’avoir de bonnes bactéries dans vos intestins. Ce sont les probiotiques. Ces «bonnes bactéries» colonisent la flore intestinale et vaginales et luttent contre la prolifération des micro-organismes nuisibles qui peuvent, par exemple, provoquer des diarrhées infectieuses, des ballonnements, des flatulences ou des vaginites.
Consommez des repas comportant des probiotiques naturels (légumes lactofermentés comme la choucroute, les betteraves ou les carottes en début de repas)..
– Quatrième conseil : Privilégiez les aliments riches en fibres (bananes, asperges, artichauts, oignons, ail, topinambours, avoine, orge et la plupart des légumineuses, ou le miso en Orient, riche en enzymes et en prébiotiques).
Si les ballonnements et difficulté de digestion persistent malgré tous ces conseils, il serait bon de consulter un naturopathe pour avoir des conseils plus personnalisés.
Le cancer colorectal est la deuxième cause de décès par cancer, après le cancer du sein chez la femme et le cancer de la prostate chez l’homme.
Notre arme: la prévention.
Premier geste de prévention: Adopter un régime alimentaire sain
manger des légumes et des fruits
limiter les aliments raffinés et le sucre blanc
limiter des graisses saturées (viande grasse, charcuterie,…)
consommer des omégas 3 (huile de colza ou de noix, poissons gras)
faire le plein d’antioxydants (pour capter les radicaux libres): épices, légumes colorés, thé vert,…
Mais les mesures alimentaires ne suffisent pas toujours, surtout s’il y a une prédisposition familiale (comme pour moi).
La prévention passe aussi par les examens de dépistage, très importants puisqu’ils permettent chaque année de sauver de nombreuses vies. La découverte précoce d’un polype peut éviter à celui-ci de dégénérer en cancer. En règle générale, une coloscopie tous les cinq ans, après 50 ans(et plus jeune si vous avez des prédispositions familiales). Référez en à votre gastroentérologue, surtout si vous avez du sang dans les selles.
Après la coloscopie, je vous conseille de faire une cure de probiotiques, pour régénérer votre flore intestinale mise à mal par cet examen.
Je commence ce soir, à raison de 2 gélules d’Ergyphilus plus, le soir au coucher, pendant 1 mois. Je vais aussi consommer du pollen de ciste en parallèle, et des crudités pour nourrir ces bonnes bactéries.
Connaissez-vous le principe de lacto-fermentation?
Dans notre région, nous consommons presque tous des aliments lacto-fermentés en automne et en hiver; en effet, la choucroute est un aliment lacto-fermenté!
Le chou n’est pas le seul légume qui peut être lacto-fermenté. En Alsace, nous consommons aussi les navets salés (ou süri rüewe, que ma maman cuisine très bien!) mais il est aussi possible de faire lacto-fermenter presque tous les légumes d’origine biologique (sauf les pommes de terre et les légumes gorgés d’eau comme le concombre ou la courgette).
Intérêt des aliments lacto-fermentés:
– Les aliments lacto-fermentés sont une bonne source de probiotiques, ces bactéries importantes pour la santé de nos intestins. De plus, ces aliments contiennent des fibres, donc des prébiotiques (nourriture des probiotiques).
– Parmi les effets santé des probiotiques, et donc des aliments fermentés, on peut citer: (1)
Réduction du risque de cancer du côlon
Lutte contre la diarrhée (notamment la tourista)
Normalisation de la composition de la flore intestinale (y compris après un traitement antibiotique)
Amélioration de l’immunité
Meilleure tolérance du lactose (via l’activation de l’enzyme lactase qui aide à le digérer)
Meilleur contrôle du syndrome du côlon irritable et des maladies inflammatoires de l’intestin
Diminution des symptômes allergiques chez les enfants
– Nos ancêtres avaient l’habitude de préparer des aliments lacto-fermentés car cela leur permettait de conserver les légumes pendant l’hiver. Les légumes ainsi préparés ne perdent pas leurs vitamines, ce qui les rend plus intéressants que les conserves.
– La lacto-fermentation augmente la teneuren vitamines des légumes. En effet, des scientifiques ont trouvé des taux de vitamine C et de vitamines B6 et B12 plus hauts dans les légumes lacto-fermentés par rapport à leurs homologues nature. (1)
Vous l’avez compris, ces aliments sont très intéressants. Pourquoi de pas profiter de ce temps de confinement pour tester et en fabriquer soi-même. C’est tout simple, et il ne faut pas beaucoup de matériel pour en préparer. Il suffit d’eau, de sel gris de mer non traité et sans additifs, et d’un bocal propre.
Pour la préparation, je vous conseille de regarder sur le site Ni cru, ni cuit. Vous y trouverez tous les conseils en fonction des légumes que vous voulez faire lacto-fermenter.
Voici mon pot de carottes que j’ai préparé lundi. Il faudra encore attendre quelques jours avant de pouvoir les déguster…
Je vous parlais ici d’une autre source de probiotiques intéressante, si la macro-fermentation de vous tente pas!